mesure quantifiee de l impact de la pollution aérienne et donore

isa
Thématique : Les effets du projet sur le cadre de vie
Date de création : jeudi 26 août 14:39
lors de la.conference numérique, j ai été consternée par l aplomb des intervenants à sous estimer des nuisances impactant les quartiers riverains.
Comment peut on prétendre qu on estime qu au delà de 250 m de distance, les nuisance baissent drastiquement ?
ça ne dépend droit pas du niveau de pollution, des vents, des infrastructures mises en place, de la localisation ? bref de tant de paramètres que c est forcément une variable de grande amplitude.

ma question : qu avez vous quantifié, quand et comment ?

2eme aberration qui fera l objet d une autre contribution : on nous a clairement dit que la pollution n augmentera pas et régressera car le parc automobile se renouvellera en électrique......ma question :
quand sera t il OBLIGATOIRE de rouler en électrique ? et si je suis morte d un cancer du poumon dans l intervalle, qui accuera t on ?

Réponse

Bonjour,

Nous vous remercions de votre question.

En premier lieux, la réunion du 24 août a permis à des spécialistes dans les domaines de l’environnement de partager le niveau de connaissance sur les thématiques concernées. Ont été présentées des données factuelles issues de mesures normées, en particulier sur la qualité de l’air, sans jugement de valeur sur le ressenti des personnes vivant sur le territoire.

Concernant la mesure de la qualité de l’air, ces modélisations dépendent effectivement de nombreux paramètres :

– Les émissions des activités polluantes (transports, chauffage résidentiel, … )

– Les conditions météorologiques (vent, précipitations, températures, stabilité atmosphérique…)

– Le relief

– L’urbanisation (bâtiment, obstacles, type de sol …)

– Les propriétés de chimie atmosphérique

Les cartes de qualité de l’air réalisées par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes intégrent l’ensemble de ces paramètres ainsi que les résultats des mesures permanentes en situation de fond sur l’agglomération lyonnaise et l’ensemble de la région.

Sur l’agglomération lyonnaise, depuis quelques années (2007 dans la présentation faite en séance), les cartes annuelles de dioxyde d’azote (polluant d’origine automobile principalement) montrent que les niveaux diminuent très rapidement quand on s’éloigne des axes routiers et qu’au-delà de 250m, les niveaux de pollutions moyens reviennent aux niveaux de pollution de la zone traversée (pollution de fond liée aux autres émetteurs). En zone urbaine, ces niveaux de fond sont évidemment influencés par l’ensemble des sources de pollution et notamment le trafic automobile local.

Les mesures ponctuelles réalisées en 2017, dans le cadre de l’étude de l’état initial autour de l’A46Sud ont confirmé les niveaux de pollution estimés par le modèle.

Concernant l’évolution de la qualité de l’air en lien avec A46 Sud, l’amélioration du parc roulant couplé à une fluidification de l’axe et un report des véhicules depuis le réseau secondaire devrait permettre une amélioration globale de la qualité de l’air dans la zone concernée par le projet.

Enfin, concernant la fin des véhicules thermiques, la loi d’orientation des mobilités fixe comme objectif la fin des ventes de voitures à énergies fossiles carbonées d’ici 2040 inscrite dans la loi https://www.ecologie.gouv.fr/projet-loi-dorientation-des-mobilites-fin-des-ventes-voitures-energies-fossiles-carbonees-dici-2040

Cordialement,

L’équipe projet A46 Sud