Pouvez vous nous dire en m2 ou en hectare, la surface au sol qui serait détruite à proximité du fort de saint priest, poumon vert actuel ? ainsi que la superficie totale des champs agricoles détruits également ?

Quartier Marendiers
Thématique : Les incidences environnementales
Date de création : jeudi 09 septembre 08:35
Si l'on regarde les schémas proposés, ils paraissent bien vagues !
Ce traverse un nombre de champs classés il y a encore peu de temps comme terrains naturels à protéger !
Il est absurde de vouloir toucher encore une fois a des espaces agricoles qui s'amenuisent année après année et qui fera que bientôt la France ne sera plus indépendante dans ce domaine !!
http://www.fairebien.com/diminution-des-terres-agricoles/

Réponse

Bonjour,

Nous vons remercions de votre question.

Concernant la précision des tracés présentés, il est nécessaire de rappeler que la concertation se tient à un stade amont des études ne permettant pas une conception détaillée de l’ensemble des éléments techniques du projet et de leurs impacts. Ces études seraient réalisées si, suite à la concertation, l’opportunité du projet était confirmée.

Concernant l’aménagement du noeud de Manissieux et les incidences sur le fort de Saint-Priest, trois variantes de tracé ont été étudiées par le maître d’ouvrage. Parmis ces trois variantes, la variante A, la plus compacte et préférentielle pour les porteurs de projet, doit permettre de réaliser l’aménagement tout en préservant le parc boisé du Fort de Saint-Priest, en raidissant les talus autoroutiers existants.

Concernant les incidences foncières potentielles du projet, l’infrastructure ayant été conçue élargissable dès sa construction, la majorité des emprises du projet se situe dans le domaine public autoroutier concédé (DPAC) existant. Les besoins hors DPAC sont estimés, au niveau études préalables support de cette concertation à 50 ha (50 000 m²) dont près de la moitié uniquement pour assurer l’assainissement de l’infrastructure.

Ces surfaces seront principalement prélevées sur des terres agricoles et certaines classées en PENAP (Protection des Espaces Naturels et Agricoles Périurbains). Ainsi, le projet sera soumis à une évaluation des impacts conformément au décret du 31 août 2016, et un échange étroit avec les exploitants permettant la mise en place de travaux afin d’éviter, réduire et compenser les effets du projet sur ces professionnels. De plus, comme le prévoit la loi d’orientation des mobilités, les terrains concernés par le classement en PENAP seraient déclassés lors de l’éventuelle déclaration d’utilité publique du projet.

Cordialement,

L’équipe projet A46 Sud